Ses engagements

J’ai déjà remarqué que, lorsque j’avais été considérablement inefficace, venait parfois une période d’extrême efficacité, dans l’urgence, largement aidée par une implémentation rigoureuse des 3 premières étapes de la méthode Getting Things Done.

Et la raison de cette efficacité momentanée provenait d’un élagage massif de choses à faire, en sacrifiant les dispensables, réduisant les futiles, et expédiant les courantes. Car, ce qu’on perçoit peu dans l’enseignement théorique de Getting Things Done, mais qui devient évident lorsqu’on met la méthode en pratique, c’est la clarté d’esprit qu’elle libère. Et c’est cette clarté qui permet de revenir sur un engagement passé, de refuser un projet, d’éviter de voir trop grand.

Quand on a commencé à implémenter Getting Things Done depuis quelques temps, on découvre un jour que l’on a changé. Que l’on est capable d’avoir une vision globale de ses engagements. Que tout projet additionnel surchargerait la barque de manière inconsidérée. Et ce jour-là, en se surprenant soi-même, on se dit que ça valait le coup de persister.


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