Aussi légère que possible

[Conseil pour bien implémenter la méthode Getting things done]

Quand j’ai mis en pratique Getting things done, j’ai eu du mal à comprendre la différence entre l’étape de traitement et l’étape d’organisation. Pour moi, elles étaient indissociables, et avaient lieu en même temps.

En réalité, elles diffèrent en un point crucial : la première mérite réflexion, pas la seconde. Mais si le traitement peut être effectué en quelques secondes (David Allen semble recommander un maximum de deux minutes par élément), l’organisation peut parfois prendre plus de temps. Or, si on fusionne complètement les deux, on ralentit l’étape de traitement. Et mon expérience me pousse à dire qu’il est bon de garder l’étape de traitement aussi légère que possible, pour deux raisons.

1. Cette étape est probablement la cause principale de procrastination. Donc autant régler au plus vite, avant d’être interrompu et laisser des éléments non-traités en suspens.

2. Le traitement est d’autant plus facile à effectuer qu’il a lieu à un rythme soutenu. D’ailleurs, j’ai remarqué à plusieurs reprises que, lorsque la listes des éléments à traiter est très longue, le rythme s’accélère au bout de 20 à 30 éléments traités. Comme si la résistance naturelle à décider avait fini par céder à l’assaut répété et continu d’éléments clarifiés.


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