Garder les choses simples

[Conseil pour bien implémenter la méthode Getting things done]

Incontestablement, trouver un moyen d’inclure rapidement Getting things done dans son quotidien est une des conditions de réussite. Mais le système le plus sophistiqué ou le plus automatisé n’est pas forcément le meilleur.

Après plusieurs essais via l’informatique, je fais quasiment tout sur papier. Cela parait fastidieux (en fait, ça l’est), mais cela permet de rester concentré sur les tâches et non sur l’outil. Cela permet aussi de garder les choses simples.

Un exemple. Lorsque j’ai découvert Getting things done, j’avais développé ma propre application. Et une des hypothèses de construction de l’application était qu’il fallait pouvoir relier toute tâche au projet dont elle dépendait. Logique, après tout. Mais cela rendait l’ajout d’une tâche plus long que nécessaire, car il fallait retrouver le projet à chaque fois.

Ca m’a surtout empêché de découvrir tout de suite que cette liaison (entre une tâche et son projet) était inutile. D’ailleurs, il n’est mentionné nulle part dans la méthode Getting things done qu’il faut écrire ce lien quelque part, et pour cause : ça ne sert à rien.

Testez, vous verrez : si vous lisez votre liste de tâches, vous réaliserez que vous savez exactement à quel projet chacune d’entre elles correspond.

Je sais, c’est étrange, parce que ça va à l’encontre de toute la philosophie même d’une méthode qui recommande de rien retenir dans son cerveau. Mais c’est comme ça. Et c’est tant mieux, parce que ça facilite encore davantage les choses.


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